Ca y est, nous y voilà, c’est le grand départ. Les valises sont bouclées (merci à Jean Marc pour la crème solaire !), le frigo est vide, les mômes sont au taquet.... il est l’heure d’y aller. Je vous ferai grâce de nos 23 heures de voyage (départ de Luxembourg, attente de 6 h à Paris et vol de 14 heures entre Paris et Buenos Aeres, avec Simon sur les genoux....).
En route, donc!
9h15 heure locale (et donc 13h15 chez nous, faut enlever 4 heures pour ceux qui se posaient la question), atterrissage à l’aéroport de Buenos Aeres. Le choc, il fait déjà 28°C (et dans la journée, c’est monté à 36°C!°.) Après les derniers contrôles à la douane, nous embarquons dans un mini bus et direction notre hôtel. Je vous raconte même pas comme on est crevé. Joeffrey, mon beauf, a de la fièvre, Jules ne sait plus comment il s’appelle et Simon comprend pas pourquoi il a toujours pas eu à manger alors que, pour lui, midi, c’est déjà loin. Après une douche et une micro sieste, nous faisons la connaissance de Rosa, notre guide sur Buenos Aeres. Pendant toute l’après midi, nous sillonnons Buenos Aeres en mini bus.
La ville est surprenante de contraste...Dans toute une partie de la ville, on se croirait boulevard Haussman (Désolée si j’écorne l’orthographe du monsieur).
Comme le disent les argentins, les mexicains descendent des mayas, les péruviens descendent des incas et les argentins descendent.... des bateaux. A Buenos Aeres, 80% de la population est d’origine européenne (et majoritairement italienne). Du coup, ils ont notre tête (y’a de très jolies blondes aussi), notre architecture et notre mode de vie . Pas très dépaysant donc, pour l’instant. (Hormis la calor !).
Nous visitons le quartier de la Boca (petites maisons de tôles et de bois, peintes de toutes les couleurs et qui servaient d’habitations aux premiers migrants et aux classes pauvres de nos jours. C’est joli comme tout...
Visite aussi d’un cimetière. Le Père Lachaise n’a qu’à bien se tenir : les mausolées sont gigantesques et kitchissimes. Nous n’oublions pas d’aller nous recueillir sur la tombe d’Evita Peron (dont la guide est une fan absolue! Comme la plupart des argentins d’ailleurs!), de faire un petit tour par la Plaza del Mayo (Rappellez vous, c’est là que les mères de mai manifestaient pour savoir ce qu’il était advenu de leurs enfants, disparus, enlevés, torturés....) , d’aller boire boire un café au Café Tortoni (un joli piège à touristes), de flâner dans les rues et les parcs....
Le soir, show de tango au programme, mais nous n’en pouvons plus (Jules dort sous la table au resto, Simon s’effondre dans le porte bébé et nous baillons tous aux corneilles...). Du coup, après le repas, nous nous sauvons comme des voleurs (heureusement pour Xav, qui ne sera pas obligé de prendre sa première leçon de tango...). Nous traversons la moitié de Buenos Aeres de nuit, à pied.... Là encore, la ville est faite de contraste : les galeries de luxe ouvrent de nuit pour une dernière démarque de Noël et des p’tits bouts pas plus hauts que Jules font les poubelles pour ramasser trois fois rien.....
Lever à 3h15 (après 3h30 de sommeil, joyeux Noël !). On prend un avion à 5h55 pour rejoindre Trelew (et pour info, c’est là qu’ils ont retrouvé des tas de squelettes de dinosaures...). Arrivés à l’aéroport, Jules est subjugué, y’a des tas de fossiles de dinos sur les murs, une reproduction d’un gros carnivore entrain de bouffer un petit (avec plein de sang qui dégouline....).
Nous sommes accueillis par notre guide Valérie et notre chauffeur, Juan. En route pour Punto Tombo (dont 20 kms de pistes un peu tape cul), pour aller voir des manchots de Magellan.
Sur le bord de la plage, nous marchons au milieu de milliers de manchots, avec leurs bébés. Je vous laisse observer les photos, c’est assez indescriptible... En tout cas, ils sont bien habitués à notre présence, on pourrait presque les toucher. Seul souci, il pleurt 25 mm par an sur la steppe argentine, et évidemment.... c’est aujourd’hui ! Nous dégoulinons, mais bon, le spectacle en vaut la peine....
Retour sur Puerto Madryn, où nous découvrons notre hôtel, une petite maison en bord de mer... Il vente à coucher les arbres.
Petite balade en bord de mer en fin d’après midi. Jules vous a , à tous , ramené des petites surprises trouvé sur la plage : coquilles de moules, très jolis coquillages, pinces de crabes morts, etc. N’oubliez pas de réserver votre petite surprise d’Argentine... (ca sent déjà bon dans la chambre 3 heures après, alors, dans 15 jours.....)
Noël sur la plage, on l’avait encore pas fait. Pour Jules, le suspens reste intense. Le Père Noël le trouvera t’il en Argentine ?
Eh ben oui, au retour de la plage, il y a des cadeaux dans la chambre. Ouf, Jules respire (les lutins du Père Noël ont bien travaillés, dixit mon blondinet). Mamie Christine a même ramené des petits gâteaux de Noël. La Fête est complète et se poursuit dans un resto en centre ville. Pour les accrocs d’Instagram , Xav vous a envoyé de suite une photo de notre entrée (des petites ventouses de calamars en salade....). C’est pas bon !
Heureusement, la suite est mieux, mais une fois encore, nous sommes HS (6 heures de sommeil en 2 nuits + le décallage horaire nous achève) : Simon roupille sous la table et Xav dans son assiette. Heureusement, le vin argentin est vraiment bon....
Minuit sonne. Joyeux Noël ! Feliz Navidad ! Les argentins, jusque là, très calmes, se ruent dans la rue. Pétards, feux d’artifices, tout le monde est dehors. On se croirait à Nouvel An chez nous. Jules croise même le Père Noël, qui lui offre des bonbons.
Retour à l’hôtel et black out !
ici même climat qu'à Puerto Madryn: de l'eau ...mais pas de lions de mer; comme gros chaty a que celui Grandjean!
Nous sommes heureux d'avoir de bonnes nouvelles. Profitez-en au maximum pour nous faire encore plus rêver à votre retour. N’oublie pas, Jules, de passer le bonjour à qui tu sais. Chez Lili il pleut, mais rue de la Cour il fait beau. A plus.
Il y a de magnifiques phoques en baie de somme. Pourquoi donc aller voir des loups de mer à l'autre bout du monde?
Je crois que cette année, il tombera plus que 25mm, parce que là, c’est le déluge.... Matinée un peu tranquille, on en avait vraiment besoin et du coup, on peut enfin vous écrire. Pour cet après midi, il est prévu que nous allions nous balader en bord de mer, au milieu des lions de mer (des gros phoques, quoi !). On prévoit K-Way, bonnets, bottes de pluies, et c’est parti !
Je vous raconterai ça prochainement...
Encore Joyeux Noël à tous !
Bon, j’avais rien compris, c’est pas des lions de mer, mais des éléphants de mer qu’on est allé voir (je corrige pour les biologistes, genre Seb...)
Heureusement pour nous, la pluie s’est arrêtée. Embarquement donc dans le van vers Punta Ninfas : 80 km de pistes (un enfer, notamment pour Simon et celle qui l’a sur les genoux...).
Arrivée en haut de la falaise : un petit moment de panique. Le vent souffle comme jamais, Simon panique parce qu’il prend du sable dans les yeux et moi, je panique parce que la descente est vraiment très raide et que je ne me vois pas faire de l’escalade avec le gosse dans le dos. Du coup, l’aventure s’arrête là pour Simon, qui restera dans le van avec son papi (merci papi !) et Juan, le beau chauffeur argentin. Du coup, Simon n’aura pas vu les éléphants de mer, mais il aura profité d’une heure de chansons et berceuses en argentin (pas si mal, finalement) et se sera fait un grand copain.
Le reste de la troupe descend la falaise, sous un vent de dingue.
Petite anecdote, histoire de vous donner une idée de ce fameux vent : ma frangine, qui a une sympathique tourista, vomit sur la plage (la pauvre!), et son vomi n’a même pas touché terre, il a été pulvérisé dans les airs....on avait jamais vu ça.
Trêve de plaisanterie, sur cette plage, il y avait des éléphants de mer et jamais plus nous ne serons aussi près. Je me suis assise à 1m d’une femelle et on s’est longuement regardé, les yeux dans les yeux.... Ce fut un moment magique !
Jules était complétement dingue, il a trouvé des os et des fossiles sur la plage, il a presque touché les éléphants de mer. Verdict de la journée pour Jules : «J’ai jamais vécu un truc comme ça de toute ma vie!»
bon les conditions extrêmes ça va , ici aussi on connait: hier panne de courant de minuit à 13h30! pas de télé, de plaque chauffante, de frigo, de congelo,de cafetière, de friteuse, de lave linge-vaisselle, de téléphone, d'internet, et pour les Kindo, impossible de remonter leurs nouveaux volets! alors qui en chie vraiment???
Trop chouette!! :-) on vous embrasse! Johanne pense beaucoup a son cousin!
Direction la péninsule de Valdès. Là encore, de la piste, de la piste, de la piste. 1er arrêt à Punta Norte pour observer des éléphants de mer, et des lions de mer. Xavier est à l’affût : on lui a promis des orques.... qui ne viendront jamais.
Les côtes sont magnifiques. Pour le reste, de la pampa à perte de vue, un ou deux moutons et un guanaco de temps en temps. On se croirait au bout du monde...
Nous terminons la journée à Punto Piramides où nous aurions du prendre un bateau pour aller voir des orques, des pingouins, etc... mais la sortie est annulée : aucun bateau n’est autorisé à sortir pour 3 jours à cause du vent.Nous nous rabattons donc sur une petite balade sur la plage et un café. Simon en profite pour faire ses 1ers pas (au moins 5 ou 6 d’affilé) tout seul, notamment grâce à Juan qui a décidé que le ch’tiot marcherait pour la 1ère fois en Patagonie. C’est chose faite et on l’a en vidéo en plus. La classe !
Le soir, embarquement dans un bus à destination de Bariloche. Nous voyagerons donc de nuit. Heureusement, c’est la grande classe : les sièges se transforment en lit, on nous sert même un repas et y’a la télé. du coup, Jules aura eu droit à un film en espagnol avec Wesley Snipes avec un plateau repas sur les genoux. Lui, il adore, nous, on grince des dents. 5 ans et demi d’efforts réduits à néant!
Nous nous sommes endormis en pleine pampa désertique et nous nous réveillons aux premières lueurs du jour en pleine montagne. Le décor change radicalement au fur et à mesure que nous roulons : on se croirait en Suisse : tout est vert, il y a des montagnes, des lacs et des forêts à perte de vue, sauf que c’est plus grand, plus beau et que les montagnes : ce sont les Andes !
Enfin, le soleil est de retour et vers 11h, nous arrivons à Bariloche, une ville au bord du lac Nahuel Huapi. La ville est très grande, très espacée et au niveau architectural : ils s’éclatent.... Tout est mélangé, mais au final, l’ensemble est plutôt sympa.
Repas de midi dans un resto réputé «El Patacon», puis, nous embarquons dans le van avec Hannibal (le chauffeur) et Maximo (le guide). Petite balade sur les bords du lac. Les paysages sont de toutes beauté (mais les photos de Xav vous en parleront mieux que moi). Nous terminons par une marche dans la forêt. Il était temps, on en pouvait plus, de faire du bus...
On se serait cru dans une forêt de dinosaures : les arbres étaient gigantesques et lever la tête vous donnait le tournis.
Le soir : premier brasero (pour les non-initiés : c’est l’espèce de petit barbecue sur lequel ils font cuire leur viande. On a mangé du bœuf à s’en faire péter le bide . Mais horreur pour moi, les succulents steacks de bœuf sont hyper cuits (je dis pas, hein, ça reste super bon, mais quand même , c’est gâcher...)
Même Simon se gave de viande (il a un sacré estomac, celui là....)
vous m'avez l'air déjà bien bronzé !! c'est magnifique ! merci de nous faire partager ça !! Nous nous avons fait escale en Arriège après notre Noël pluvieux en Bretagne... Ici, à Montbel il y a un
beau Lac, il fait très beau et on voit les Pyrénées enneigés... un peu comme chez vous quoi ;-)
Bisous
c'est super de partager ce magnifique voyage avec vous!! Vive internet profitez-en bien. Ce ne sont pas des animaux que Michel soigne mais ils ont l'air sympa...Ramenez nous un peu de soleil car il pleut presque sans arrêt ici. Bisous à toute la famille
hello la tribue de voyageurs, ça fait rêver vos photos, merci de nous faire partager votre périple, on se régale !!
salut à vous joyeux antipodiens
dans un premier temps, j'avais décidé de vous snober, faut pas déconner 15 jours en Patagonie pendant qu'on se tape les bétisiers de Noël et une météo de merde.
dans un deuxième temps, j'ai été pas mal envapé pendant quelques jours (magie de Noël oblige). Je viens de retrouver des taux de gama GT à peu près décents et du coup, éclair de lucidité aussi
soudain qu'inattendu, j'ouvre ma boite mail et je découvre votre blog.
Finalement, je vais peut-être jeter un coup d'oeil sur votre journal de voyage de tour operator. Je lis tout ça et vous fait part de mes commentaires qui ne manqueront pas d'être passionants.
Sinon, j'ai vu la photo d'Antonin dans le bus. Sans déconner, qu'est ce que vous lui avez fait? C'est la petite soeur qui a la tourista et c'est le frangin qui est complétement décalqué.
Bisous à tous,profitez bien et à bientôt
Salut la tribu
Alors comme ça les Argentins ne savent pas manger la viance rouge ???? P... Anne qu'est ce que tu attends pour leur donner des cours... quel gachis... On pense fort à vous et on profite de votre joli
carnet de voyage.des Bizzz Mumu
Grasse matinée (enfin!) et petit déjeuner avec vue sur le lac. Elle est pas belle, la vie....
Au programme de la journée, descente de la rivière Limay en rafting. Heureusement, la rivière est assez calme et Simon peut participer, bien arnaché contre sa mère. Mon père n’est pas bien rassuré, mais il prend sur lui et nous voilà parti. De ce côté là du lac, c’est à nouveau la pampa, nous passons dans des canyons et admirons les rochers qui parsèment notre parcours. En plus, il fait chaud, ce qui ne gâche rien....
Et là, je vais vous faire rêver : vers 13h, Hector (le mono de rafting) nous arrête pour manger sur une superbe petite île, recouverte d’un tapis de petites fleurs roses. Et le voilà qui nous sort du raft des tonnes de légumes et de fruits (on en rêvait depuis des jours : ras le bol des papas fritas !) et qui nous prépare un buffet sur le raft retourné. On s’en est mis plein la panse.
Fin de la balade en rafting, Christine aura même essayé le petit kayak à l’arrière : pas mal, pour une sexagénaire....
Je profite donc de la sieste de Simon pour vous narrer nos aventures. A très bientôt...
ça veut dire quoi"pas mal pour une sexagénaire"???
salut!
sasha est contente de voir Jules sur les photos! Elle a une commande à vous faire : un poncho rose avec une capuche. S'il n'est pas rose ça va très bien à maman. bises à tous ; à+
Ah le plateau repas devant la télé! En plus dans un bus!! Ça n'arrivera peut être plus jamais!! Alors ! Une expérience de plus! En tout cas les deux loulous on l'air de prendre le meilleurs du
voyage! Que ça leur profites un Max !!!
Un petit message pour Jules et Simon, le père Noël est passé chez nous cette nuit avec des paquets pour eux!! :-) et oui cette année Noël c'est a rallonge!!
Bisous!!
Pourquoi aller à l'autre bot du monde pour faire du rafting à l'autre bout du monde alors que la Nied ou la Bisten s'y prêtent amplement
Départ en début de matinée pour un petit village de 30 habitants, perdu au fin fond de la pampa : Cuyin Manzano. Pour y accéder : 1h30 de route, un petit passage dans la montagne, un pont au dessus de la rivière qui fait un bruit dingue quand on roule dessus et nous voilà dans la maison de Marisa et Pablo, des gauchos qui mettent du beurre dans les épinards en proposant de temps en temps d’accueillir des visiteurs.
Jules se fait un copain : Paco, leur fils de 3 ans. Il ne lui faudra que 5 minutes pour finir dans la chambre de Paco à jouer avec son circuit de petites voitures.
Au programme : balade à cheval dans la pampa (pour Simon, ça se complique, alors, pas de balade pour moi le matin). Avec le p’tiot, nous assistons donc au départ à cheval de nos 7 aventuriers : Jules est confortablement calé contre son père, les canassons ont l’air dociles : en route pour 2 heures de balade à flan de montagne, à crapahuter dans les rivières et à savourer les paysages.
Avec Simon, nous embarquons dans le gros Pick up de Pablo avec toute la famille et une carcasse de mouton à l’arrière. Objectif : préparer un asado (ou mouton grillé) au fin fond de la pampa pour accueillir nos cavaliers affamés. On traverse même une rivière avec la voiture et nous voilà au bout de nulle part, à faire un feu. Pablo ramasse 2 ou 3 bouts de bois, découpe le mouton, allume un bon feu, et c’est parti. (Julie, j’ai passé la matinée à penser à toi en regardant le mouton cuire...)
Quant à moi, je tente de parler avec Marisa. Au début, c’est un peu compliqué, mais avec quelques mots de français, d’anglais et d’espagnol, nous soutenons la conversation... Et de quoi se parlent 2 mamans qui se rencontrent..?... d’allaitement, bien sûr. Marisa estime que vu comme Simon tête souvent (et muchos !), ce sera un homme heureux.... Pourvu qu’elle ait raison. En tout cas, je ne vois pas le temps passer et nos aventuriers sont déjà de retour. Le mouton, mangé sur une planchette en bois au milieu de nulle part est délicieux et craquant... Simon s’improvise une «chupetta» (sucette !) avec un os de mouton et Jules et Paco jouent à la guérilla avec 2 bâtons.
Nous allons assister à la tonte des moutons et Jules tombe sur une carcasse de bœuf en décomposition et sur une mâchoire de mouton. Persuadé qu’il vient de découvrir un squelette de dinosaures, il voudrait tout embarquer, mais après d’âpres négociations, nous nous en sortons plutôt bien : il n’embarque que la mâchoire. Ouf !
Pour le retour jusqu’à l’Estancia, c’est Xav qui garde le petit et moi qui grimpe sur le canasson. Après un bon goûter et un maté (que Xav boit trop tranquillement et qu’il oublie de faire passer, au goût de nos hôtes), il est l’heure de rentrer.
La journée fut sensationnelle, mais c’était sans compter sur Simon qui nous a fait sa première vraie colère (ce sera le voyage des premières fois...) : presque 4 heures de hurlements et de pleurs : dans le bus, à l’hôtel... Rien ne le calme. Mes parents ont pitié de nous et nous proposent de la garder pendant qu’on va au resto avec Aurore, Antonin et Joeffrey. Ouf, un bol d’air... Merci mamie et papi.
question dépaysement vous êtes servis mais le mythe du beau gaucho s'ecroule!!!quant à l'alimentation des bébés c'est pas ce que préconisent les nutritionnistes des "Maternelles".
Le mechoui argentin en mode western. Trop lol quoi
Ben, alors, il se prend pour Obélix Simon ou quoi??? Elle est excellente cette photo! Comme toutes les autres d'ailleurs (mais celle-là ma vraiment fait beaucoup rire!)
Maintenant que les repas de famille et autres festivités se terminent (avant d'enchaîner avec le réveillon... burps...), je peux enfin profiter de votre voyage par procuration! Et c'est trop bien!
Profitez à fond les ptits loups! et encore des photos et du texte (cousine, je crois que si tu cherches à te reconvertir, y'a de l'idée. Le coup du vomi d'Aurore qui ne touche pas le sol, j'ai
adoré!)
Gros bisous à tutti la familia et feliz año nuevo!
Bonjour, nous sommes une famille de 4 personnes, dont 2 enfants de 6 et 8 ans, et nous voulons séjourner à cuyin manzano pendant notre voyage en Argentine en février 2023. Nous voulons partager la vie des Argentins pendant quelques jours. Merci pour votre aide car j’ai vu que vous y étiez allés lors de votre voyage. Savez vous comment je peux contacter Pablo et Marisa svp ? Merci pour votre aide Sonia
Nous quittons Bariloche après un dernier petit déjeuner face au lac et nous prenons un vol interne pour El Calafate. Le p’tiot s’est détendu et nous arrivons vers 14 heures à l’hôtel sans trop de soucis. (On a cru qu’on passerait jamais les contrôles à la douane avec tous les souvenirs de Jules : on a toujours le crabe et les moules de Puerto Madryn, mais là, ça pue grave, faut que je trouve un moyen discret de m’en débarrasser. On a aussi les os ramassés sur la plage à Puerto Ninfas, deux douzaines de très jolis cailloux et fossilles, la fameuse mâchoire de mouton qui est devenu un pistolet inter-galactique.....Bref, je me voyais mal expliquer en espagnol à un douanier pourquoi on trimballait tout ça.
Nous descendons en ville (enfin, ville ... c’est un grand mot : 20 000 habitants à tout casser, donc 15000 à cause du tourisme !) pour casser la croûte : pour la première fois, nous mangeons à l’heure argentine : 16 heures !
Vers 18h, un «Trekker» (je vous laisse admirer les photos, c’est énorme....) vint nous chercher devant l’hôtel pour une balade de 2h30 dans les montagnes de El Calafate, pour admirer les environs et notamment le lac Argentin, le plus grand du pays.
Dans le Trekker, ça secoue au taquet et il flotte (là encore, soi disant, y’a que 35mm par an, mais on doit les attirer !).La vue est à couper le souffle (jusqu’au moment où on arrive dans les nuages et qu’on ne voit ... plus rien). Arrivés dans une descente à 45°, le chauffeur du Trekker va même chaîner pour passer... et nous repartons... sous un arc en ciel. Xav a une ou deux vidéos du voyage à vous montrer.
Après un café dans un genre de camp de base perdu dans la montagne, nous redescendons, et sous un grand soleil, ce coup là. (il est fou, le temps, dans ce pays !)
Dîner à l’hôtel : on aurait pas dû : le pain est rose et vert (blindé de colorant alimentaire, mais on sait pas pourquoi, et tout le reste est soit suspect, soit insipide....). Vu qu’on fait le dîner de Nouvel An dans cet hôtel là, ça promet !
Merci pour ces clichés... Je jouis visuellement... J'en ai mis plein mon écran (cette remarque m'a directement été soufflé par Sonia V, la bien nommée)
Ah, j'oubliais! On veut très vite savoir comment s'est passé le réveillon à l'hôtel gay friendly (savoir si Xav et Antonin se sont fait dragués, tout ça tout ça ;-) avec les photos qui vont bien!!! GROS BISOUS!
Hâte de lire la suite et de voir de nouvelles photos !! Ici on s'éclate tellement qu'on attend impatiemment 00h00 pour se souhaiter la bonne année et aller au lit! ;-)
Après avoir bien manger, on a joué a Uschuaya, pendant que papi dormait sur le canapé... le jeu était si long que Johanne en a eu marre, et mamie n'avait toujours rien compris au jeu!!
Ayé !!! c'est minuit !! "BONNE ANNEE, papi dit ! comme ça on peut aller se coucher !"
En tout cas on vous souhaite pleins de bonheurs pour 2013, Johanne vous dit bonne année ! à jules chéri et Simon mon petit lapin ! ^^
Thierry se souhaite pour 2013 le même camion bus de votre photo! Mamie vous fait des gros bisous ! Et surtout la SANTE hein !
là nous sommes le 1er janvier 2013 à 12h46; j'ai beau regarder par la fenêtre barbouillée de pluie je ne vois pas mes jeunes voisins! où qu'ils soient , je leur souhaite , ainsi qu'aux leurs une année 2013 pleine de découvertes (ça semble bien parti!) profitez des derniers jours ! on attend une soirée images et mets d'Argentine à votre retour.
Toute cette glace, ça doit en remplir des mojitos ...
Bonne année à toutes et à tous !
Après un petit déjeuner haut en couleur : pain vert et rose, pancake vert, et autres trucs étranges (faut absolument que Xav prenne une photo du buffet du matin, sinon, vous nous croirez jamais), nous partons pour le glacier Perito Moreno. Au détour d’un virage, le glacier apparaît. C’est gigantesque et sublime.... Pendant 2 heures, nous longeons le glacier. Comme il fait beau et chaud (youpi!), la glace fond et des morceaux de glacier s’effondrent dans le lac. Ca fait un bruit terrible qui résonne dans toute la vallée et des gerbes d’eau impressionnantes. Pour finir, nous embarquons sur un bateau qui nous rapproche le plus possible du glacier.
Retour tôt à l’hôtel, et ça fait du bien. Je profite donc de ce petit répit pour continuer le récit de nos aventures, en attendant l’ouverture de la piscine de l’hôtel. Les mômes trépignent d’impatience.
Un très bon réveillon à tous ! Profitez en bien.
Quant à nous, nous vous raconterons prochainement notre réveillon dans notre hôtel «Gay friendly». Parait qu’on va même avoir droit à un show de tango....
Bonne année à tous !
Finalement, notre réveillon aura été assez conventionnel. La bouffe était plutôt bonne (on avait peur....), on a eu droit à quelques tangos et à un chanteuse traditionnelle (je vous laisse imaginer la tête de Xav et la traditionnelle discussion de Nouvel An sur son éclectisme musical). Vers minuit, nous avons trinqué avec tout l’hôtel (au champagne !) et les rois mages ont débarqué ! (c’était les proprios de l’hôtel qui se sont déguisés pour l’occas et qui nous ont filé à chacun un cadeau personnalisé. Trop la classe !). On a eu droit à quelques feux d’artifice et on a foncé au lit vers 1h30, parce que le lendemain : lever aux aurores.
Dur dur, le réveil. On a grave la tête dans le .....
Nous embraquons dans un mini bus direction un petit port sur le lac Argentin . Nous voilà dans un gros bateau blindé de touristes, pour aller voir le glacier Upsalla. Difficile de s’approcher tant le lac est blindé d’icebergs, mais la vue est de toute beauté et les icebergs valent vraiment le détour. Toujours en bateau, nous nous dirigeons vers l‘Estancia Christina. Sur le bateau, nos gosses font craquer les touristes. Si on m’avait filé un pesos à chaque fois que quelque’un m’avait dit que Simon était «so cute!», je pourrai racheter l’hôtel.....
Bref, nos enfants ont été pris en photo presque autant que les glaciers.
Bon, l’Estancia Christina, c’était bof, bof.... Genre l’Euro Disney de la Patagonie... Sur la bateau, on nous file des badges pour nous identifier (ouais...) et surtout, faut pas perdre le badge, qui nous donne droit à des «activities...» sur place.
Alors, on a pris sur nous, parce que, même si ça pullulait de gens, la balade en 4x4 qu’on a fait l’après midi était sensationnelle. Là encore, les paysages étaient fantastiques et le dépaysement garanti.
Retour en bateau, petit dîner à l’hôtel et surtout : dodo !
Ah, j’ai failli oublier : je l’avais bien dit que c’était le voyage des 1ères fois : Jules a perdu sa première dent de lait à midi en croquant dans une pomme. Il a maintenant un beau sourire édenté et attend impatiemment de voir si la petite souris passe en Argentine....
Les filles (Elise et Anne So), j’ai une pensée compatissante pour vous au réveil.
Au programme de la journée : Estancia Mitre. Nous y arrivons vers 11h et là, tout de suite, c’est autre chose que hier. On est perdu au fond de la pampa, accueilli par Esteban, le propriétaire qui nous fait visiter son domaine et nous amène à la cabane où nous allons loger pour une nuit. On se croirait dans la petite maison dans la prairie.
A midi, un vrai steack argentin (enfin!) : énorme et à peine cuit ! On s’est régalé. L’après midi, nous découvrons le reste de la propriété (une centaine d’hectares : petit, quoi!) à cheval, et ce coup là, Simon a le droit de monter avec moi dans le porte bébé. A priori, il apprécie.
La soiré se passe tranquillement, hors du temps.... Nous dégustons encore un Asado (mais il faut chercher la viande. Pas bien grasse, la bestiole.... Chaque morceau de viande se mérite....)
Jules et Antonin dorment sous le toit de la cabane. Jules adore, d’autant plus que la vue est superbe et qu’il peut admirer le coucher de soleil.
La nuit fut pourrie. Simon a fait la fiesta; nous empêchant de dormir et jouant avec nos nerfs. Mamie Christine récupère le ch’tiot , nous permettant de prendre un petit déjeuner tranquille... On aurait dû partir de l’Estancia vers 9h30, mais finalement, on ne vient nous chercher que vers 10h, et c’est là que nos emmerdes commencent...
Là, je vous écris de l’aéroport où nous sommes coincés.....
Et oui, notre avion pour Ushuaïa a été avancé. L’agence a bien envoyé un fax à l’Estancia pour les prévenir, mais ils ont dû l’avoir trop tard. Du coup, ils nous ont déposés à l’aéroport et sont repartis comme des voleurs, sans rien nous dire. Nous sommes donc rentrés dans l’aéroport pour voir.... notre avion décoller.
Depuis, on attend. Je vous laisse imaginer comme mes parents sont furieux. Ici, personne ne sait rien, personne ne peut nous renseigner. Christine a appelé l’agence, mais les prochains vols pour Ushuaïa sont complets.....A priori, on retourne à Buenos Aères (sans avoir vu Ushuaïa.... Putain de bordel de merde !), si on arrive à trouver un vol, un hôtel.....
Je vous file des news dès qu’on en a....
Les aventuriers du bout du monde, un peu dépités!
J'espère que vous avez trouvé un vol, un hôtel ... Je viens tout juste de découvrir votre périple!!! J'ai regardé les photos!! Superbes! Mais les textes étaient un peu trop longs ... Bon retour et à
très bientôt!
Bizzzz
J'ai du gel douche Ushuaia à la maison pour vous consoler. J'espère que vous avez pu vous y rendre
bon, je connais des gens qui y ont été ; d'après eux c'est très surfait, envahi par des touristes-beaufs, bref sans intéret,!!!!!! tout ça pour vous consoler au cas où...mais enfin faut pas tout vouloir c'était déjà sublime d'après vos images. bon , à demain dans la grisaille.
J'allais faire la blague du gel douche mais Mat's m'a devancé.
Sinon ça repasse sur TF1 bientôt et Nicolas Huot se fera un plaisir...
Bonne fin de séjour !!
Tout est bien qui finit bien. L’agence nous a proposé de prendre un vol pour Ushuaïa (mais le vendredi 4, arrivée à 16h30, et décollage pour Buenos Aeres vers 18h, donc même pas possibilité de sortir de l’aéroport, histoire d’arriver à Buenos Aeres le samedi 5 et de pouvoir prendre le vol pour Paris). Quand Christine nous a annoncé ça, j’ai cru qu’elle allait pleurer....
Du coup, elle est repartie au combat, je sais pas comment elle a fait, mais avec ses quelques mots d’espagnol (et une bonne dose de rage...), elle nous a trouvé un vol pour Ushuaïa avec une autre compagnie (vol que l’agence avait même pas réussi à dégoter...)
Définitivement, ma mère est une super héroïne des aéroports.
Du coup, on a décollé 5 heures plus tard, on a fait une escale au fin fond de la Terre de Feu, mais on est arrivés à Ushuaïa ! Hourra...
Après une bonne douche (dois-je vous parler de la couleur de l’eau une fois qu’on en avait terminé ?), nous sommes partis nous balader dans Ushuaïa : la ville (environ 60 000 habitants) la plus australe du monde. D’ailleurs, le soleil ne s’est couché que vers 23h30 pour se lever à 3h du matin.
Là encore, les immigrés qui sont arrivés là il y a un siècle (faisant fi des habitants originels et les massacrant au passage) ont construit chacun leur maison, chacun dans son style, ce qui donne un grand n’importe quoi, mais finalement, c’est ça Ushuaïa....
On se retrouve dans une espèce de taverne bondée de monde, mais très sympathique et on se fait un repas monumental (c’est pas :Voir Ushuaïa et mourir, mais Voir Ushuaïa et faire une indigestion....)
On finit dans un magasin de glace (des jours que j’en avais envie) et retour à l’hôtel vers minuit et sous le coucher de soleil....
Matinée navigation sur le canal de Beagle (celui qui relie le Pacifique à l’Atlantique...). On accoste sur une petite île en plein milieu, on s’approche d’autres îles habitées par des lions de mer et des cormorans et bien évidemment, on fait un détour par le phare du bout du monde (mythique!).
L’après midi, une super guide nous emmène faire une balade dans le Parc National d’Ushuaïa. C’est rapide, mais nous profitons tout de même de la forêt fuegienne, d’autant que la journée est magnifique (16°C et du vent : le plein été à Ushuaïa, quoi...). On verra même un renard, des barrages de castor et des arbres drapeaux, ceux qui sont inclinés tellement ça vente.
Et histoire de se la péter un peu, on a fait tamponner nos passeports dans la Poste du bout du monde (la Poste la plus australe du monde!... la plus australe du monde : expression qu’on aura le plus entendu aujourd’hui).
Là, je vous écris de l’aéroport d’Ushuaïa. On attend notre vol pour Buenos Aeres (qui a 1h30 de retard. Grrrr.....). On devrait atterrir vers minuit à Buenos Aeres.
On essaiera de faire une grasse matinée, de dépenser nos derniers pesos (parce que mine de rien, on a encore pas trouvé le temps d’acheter des souvenirs), de profiter du soleil, de la chaleur et de l’ambiance de Buenos Aeres, parce que samedi soir, c’est le grand retour....
partez pas maintenant, vous êtes cons ou quoi?
le Paris-Dakar démarre aujourd'hui de Lima, c'est à peine à quelques heures d'avion, vous seriez bêtes de louper ça et puis ça fera de super souvenirs au gamins, ça les changera des galinettes
cendrées de la pampa et des glaciers tout crados.
enfin, vous voyez, sinon à bientôt et bon voyage de retour.
vous serez pas dépaysés, il fait presque 16°(j'éxagére à peine) et on peut voir des renards et castors derrière chez les parents de Xav'.
Ah, j'oubliais, bonne année et meilleurs voeux.
J.M.
Merci Simon pour ce superbe compte-rendu ! Je dois dire que tu as un style d'écriture fluide et très agréable à lire. J'avoue que j'étais loin d'imaginer cela (et je ne suis pas le seul à mon avis)
!
Vivement la suite : n'hésite pas à nous raconter le retour à Falck petit bonhomme !
Et sinon, il est sympa Florent Pagny ?
Bravo à la maman! ce que femme veut.... tout est bien qui finit bien! on vous attend pour un récit de vive voix. a lundi.
lundi 7 janvier au matin:
bienvenue à Falck! j'ai vu une petite lumière dans la cuisine: premier petit dèj chez vous... Anne qui part au travail? les volets sont baissés à l'étage...chut! les enfants dorment et font de beaux
rêves...
Écrire commentaire
julie (samedi, 22 décembre 2012 00:36)
Bon voyage à toute la famille. Mettez vous en plein les yeux!
Marie E. (samedi, 22 décembre 2012 10:09)
Profitez bien de ce voyage!!bizz
Matlabuz (samedi, 22 décembre 2012 20:35)
Les gauchos au pays des gauchos. Profitez bien de la viande rouge et du tango. Lol, ptdr, xplr
@lbin (samedi, 22 décembre 2012 23:15)
Vous faites comme Depardieu ? Vous vous cassez pour payer moins d'impôts c'est ça ? Ah elle est belle la gauche d'aujourd'hui tiens !
Biz à vous les loulous et le bonjour à Florent Pagny !
Romi (dimanche, 23 décembre 2012 19:48)
Jules, n'oublie pas de donner le bonjour aux phoques et éléphants de mer. Joyeux Noël à vous tous
teuflorie (dimanche, 23 décembre 2012 23:23)
Salut les kids
cool le voyage.
Profitez bien et à bientôt
teuflomilo
les seidel (lundi, 24 décembre 2012 17:20)
Joyeux Noël à vous
des bizzzz
Mumu
anne SO (lundi, 24 décembre 2012 22:51)
coucou les voyageurs
belle fête de Noël à vous tous
profitez bien !!
Gaellethierryjohanne (mardi, 25 décembre 2012 13:11)
Passez un très bon Noël!! Profitez bien du changement! Et revenez avec pleins d'anecdote a nous raconter!! Courage avec Simon! Vous allez vous faire les muscles!! Bisous
lilikindo (mardi, 25 décembre 2012 13:21)
ici Noël pluvieux mais riche en cadeaux pour Charlie et Sasha . Et vous c'était comment un noël en été?vous n'